« Inclassable ». Qu'on aime ou pas, c'est le premier terme qui nous vient à l'esprit. C'est donc l'histoire de cet homme, Michael Petterson, qui prend sept piges pour avoir braqué un bureau de poste pour 26 livres sterling à peine. Super. Mais heureusement pour nous, spectateurs, Michael Petterson devient Charles Bronson et son ambition principale est de devenir célèbre. Et pour notre plus grand plaisir sadique et pulsionnelle à nous, spectateurs, il ira chercher sa célébrité dans l'ultra-violence. Jusqu'ici tout va bien.
La scène d'ouverture est de loin la plus révélatrice de la complexité quant à la folie de Charles Bronson. Malgré cela, la narration est volontairement abstraite, baignée dans une atmosphère froide et grinçante, comme pour masquer les réponses d’une personnalité aussi fascinante qu’inquiétante, magistralement interprété et habité par Tom Hardy.
De part son côté provocateur, l’Orange Mécanique de Stanley Kubrick n’est pas si loin. On assiste à une déchéance, une violence peu motivée laissant peu de place au rationnelle, et c’est de là que vient la singularité du film: Des travellings lents, des plans fixes laissant suggérer un regard presque contemplatif sur le personnage (surtout lors des scènes de violences), une esthétique de mise en scène dépouillée et travaillée à l’extrême, des intermèdes théâtraux façon David Lynch censés nous expliqué le pourquoi du comment de la démence du prisonnier…
Tout cela confère au film une dimension très expérimentale, mais légèrement casse-gueule par moment où le film traîne un peu en longueur (ce qui est difficilement acceptable pour une durée d'1h30). Par contre, mention spéciale pour la bande-son assez couillu mêlant électro-pop et musique classique. Fallait oser.
Charles Bronson n'est pas seulement qu'une brute épaisse. Le personnage fascine, car au fond, il pourrait être une métaphore de ce que chacun possède en son fort intérieur : Une folie qui souvent n'a raison d'exister, mais que chacun rêve secrètement d'évacuer un jour.
by Salah
Eh oui cette montre est la geekerie la plus ouf que j'ai depuis la table Iphone lol.
La marque Bérangère Claire vient de présente les premières photos de sa collection 2009/2010. La collection offre de nouvelle pièces et on peut dire qu'elle peut rivalisé avec Agnes B. mais avec des prix plus accessible, les vêtements présente sont entre le Basic et chic parisien!
En ce moment à Paris, plusieurs expo sur le thème de la culture street on lieu, "Née dans la rue" à la fondation cartier, celle sur les bombes de graffiti à la maison des métallos, ou même à la galerie Lazy Dogg ou INK expose.
Stages @ Emmanuel Perrotin
76 rue de Turenne, 75003 Paris
du 17 juillet au 8 aout.
Entrée libre.

Cette fois-ci, l'évènement ciné ne se passe pas dans les salles obscures mais en plein air : À partir du 15 juillet jusqu'au 16 août, vous aurez l'occasion de découvrir ou redécouvrir certains films à raison d'une projection par soir.
Et la programmation de cette année est particulièrement riche : Into The Wild de Sean Penn, Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris, Le Nouveau Monde de Terrence Malick, Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee (récompensé par 3 oscars), Broken Flowers de Jim Jarmush, Mulholland Drive de David Lynch, Les promesses de l'ombre de David Cronenberg, et bien d'autres encore.
Les deux derniers films cités valent déjà à eux seuls le détour (pour celui de Lynch, vous n'en sortirez pas indemne), d'autant plus que contrairement à l'an passé, l'édition de cette année est gratuite !
Pour voir en détails la programmation du festival : Ici

Leurs dernière série de tee représente des stars dans le jours(sous les flash) comme Ambers Rose ou Lady gaga et les prochains tee représenterons le noir ou le trou noir avec Kate Moss et Amy Winehousse avec une partie du visage squelettique.
Le mot de la fin: Une marque maligne avec des collections très bien construite, et j'oubliais... une très bonne réactivité à l'actualité avec la sortie d'un très beau tee Tribute for MJ!
"L'équipe Hype Student s'agrandit et accueil Salah qui va s'occuper de la rubrique ciné en chroniquant sur des films qu'il a vu ou qui sont a voir ! Allez bon appétit car ces textes sont délicieux"
Bien, inutile de faire le pitch, l'affiche du film et son sous-titre « ils ont bu, ils ne se souviennent plus » a bien fait son travail. De là, il est normal d'avoir des soupçons d'énorme navet pour un film relatant l'histoire d'un enterrement de vie de garçon par une dernière cuite en bonne et dû forme, organisé par des potes à Las Vegas. En plus, on dispose du schéma hollywoodien classique de la bande de potes dont chacun présente un archétype vu et revu : le dentiste intello-trouillard sexuellement refoulé, Phil le bogoss en mode « rien à foutre », Alan le génie déséquilibré à l'âme d'enfant, et Doug le gendre idéal qui épousera sa future femme dans deux jours.
Mais voilà, la star de cette nuit de grosse débauche a disparu. C'est alors que commence un jeu de piste totalement barj et no limit sur fond d'humour absurde : un tigre dans la salle de bain, un bébé dans le placard, règlements de comptes avec un chef de gang chinois homo...
L'idée aussi simple soit-elle, laisse une place énorme quant à l'inventivité du scénario pour ce qui est du thème de la réminiscence (le plus souvent utilisé jusqu'ici pour des thrillers). Rythmé par des coups de théâtres où nos personnages frôlent parfois le délirium intégral, l'humour n'est pas subtil mais très efficace sans basculer dans la beauferie typiquement américaine.
Et La surprise de ce film est d'autant plus grande que le casting est très modeste où aucun des acteurs n'est à priori connu, hormis Mike Tyson qui fait une apparition très brève.
Pas grand chose à dire sur ce film pop-corn de cet été, si ce n'est qu'il doit être regardé sans se poser de questions en laissant les neurones aux vestiaires, et à consommer sans modération pour un Very Good Trip.




Couleurs voyantes, motifs bizarres et narrations concises sont les caractéristiques de la photographie de Martin Parr (né à Bristol en 1952). Si plusieurs de ses images peuvent paraître excessives dans leur propos, elles sont toujours étonnamment inventives et pleines d’humour. Pendant plus de trente années, Martin Parr a réalisé un vaste travail documentaire sur la société occidentale, principalement en Grande-Bretagne, son pays d’origine. Mais il s’est aussi intéressé aux phénomènes de la mondialisation tels que le tourisme de masse, les comportements consuméristes ou le soi-disant temps libre. Son travail est aujourd’hui considéré comme une satire de la vie contemporaine démasquant le grotesque dans le banal.

Il y a un an un peu près dans le magasin cahartt de st honore j'assistai par hasard à une interview d'un prof de fac (j'avais d'ailleurs parler de sa ici) il parlait évidemment de HipHop mais impossible de savoir dans quelle cadre cette interview avait lieu! lol Enfaîte c'était pour un documentaire sur le Hip Hop en France "Smells Like Hip Hop: la culture Hip Hop en France." La première du film aura lieu ce dimanche à la maison des Métallos paris 11 et l'entrée est gratuite.
La maison des mettalos
94, rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
A partir de 16h
Entrée Libre